Luc Bayeul
Sporting Club de Beaucouzé
Thomas Desmier
Péri
Elsa Fillâtre
Fil Rouge
Véronique Lechevallier
Vous êtes ici
Caroline Manas
Songerie
Marine Oger
In Situ
Janluc Robert
Regain
Elise Rochard
Territoires
Beaucouzé Vu par…
Exposition du 5 mai au 11 juin 2017
On pourrait croire que la ville de Beaucouzé n’est pas photogénique parce qu’elle ne possède pas un patrimoine remarquable comme Angers ou n’est pas traversée par la belle et célèbre Loire. Mais Beaucouzé, dans sa discrétion, vit, bouge et grandit.
De ça, elle peut inspirer.
Dans une forme de résidence d’artistes, à la demande de la ville, huit membres photographes des Tisseurs d’images se sont prêtés à l’exercice pour produire un travail photographique personnel sur la commune de Beaucouzé et ses habitants. Ce projet collectif, aux sensibilités diverses, a été mené durant les quatre derniers mois et conduit par le photographe, maitre de stage de renom: Philippe Guionie.
La ville s’offre alors aux photographes. Elle dévoile ses frontières (PERI -Thomas Desmier) et nous questionne. Elle est mise à mal, pour le bien de l’image, par des interprétations personnelles (VOUS ÊTES ICI -Véronique Lechevallier) ou oniriques (SONGERIE – Caroline Manas), par des prélèvements photographiques (TERRITOIRES – Elise Rochard) ou encore des extractions colorimétriques (FIL ROUGE – Elsa Fillâtre).
Elle montre aussi ses habitants, par des portraits in situ de ses agriculteurs (REGAIN – Janluc Robert et IN SITU – Marine Oger) ou la sueur de ses footballeurs passionnés (SPORTING CLUB DE BEAUCOUZÉ – Luc Bayeul)
En parallèle, un travail photographique a été mené avec les élèves de CE2, CM1 et CM2 de l’école Maurice Ravel, ainsi que les jeunes du conseil municipal des enfants. Ils donneront aussi à voir leur vision de leur propre ville, notamment lors de la soirée projection
Philippe Guionie
Maître de stage
Historien de formation, Philippe Guionie revendique une photographie documentaire autour des thèmes de la mémoire et des constructions identitaires. Son postulat photographique : poser des visages sur des mémoires humaines qui n’en ont pas, en associant souvent photographies et enregistrements sonores.
Philippe Guionie écrit en photographie une histoire humaine et l’inscrit dans le temps, celui de la mémoire partagée et celui du temps présent. Auteur de plusieurs ouvrages, ses sujets personnels sont présentés dans des galeries et festivals, en France et à l’étranger.
Lauréat de plusieurs prix photographiques dont le Prix Roger Pic 2008 pour la série “le tirailleur et les trois fleuves”, il est chargé des cours de sémiologie de l’image à l’école de formation de la photographie et du multimédia (ETPA) à Toulouse et encadre de nombreux workshops en France (Rencontres d’Arles) et à l’étranger. Membre de l’agence Myop depuis 2009, Philippe Guionie est représenté par la galerie Polka à Paris.
En 2015, il est commissaire de l’exposition « Koudjina » en héritage aux Rencontres de la photographie africaine à Bamako et directeur artistique de la résidence 1+2 à Toulouse en lien avec deux autres villes européennes. (www.1plus2.fr )